En 1876 le professeur ROSIER dans la revue Genevoise de géographie décrivait ainsi l’Océan Atlantique:
« …Avant la découverte de la machine à vapeur, on craignait plus la tempête qu’aujourd’hui…Lorsque l’heure du départ avait sonné, ce n’était jamais sans un léger frémissement qu’il mettait le pied sur le navire qui devait le transporter, au grès des maquillons, dans des parages toujours redoutés des matelots. » , « … De nos jours, les choses ont changé de face. Le vapeur parcourt sans crainte toutes les régions de l’océan, en y signalant sa présence par le long nuage de fumée noire qui s’échappe sans cesse de son énorme cheminée. » .
L’étude des vents et la formation des cyclones et tempêtes ont toujours passionné les scientifiques, comment se forment ils ? Cet ouvrage nous renseigne parfaitement sur les connaissances de l’époque.
Aujourd’hui les cartes météorologiques marines renseignent les marins sur les conditions de la mer sur plusieurs jours à l’avance. Ils peuvent ainsi choisir une route plus clémente pour le confort des passagers et de la marchandise transportée.
Au début du vingtième siècle, le paquebot est surtout utilisé pour permettre les flux migratoires entre les différents continents, le transport des marchandises et du courrier postal. Les navires ne sont pas encore équipés de stabilisateurs et affronter une tempête est un péril que les marins et les passagers redoutent. Même aujourd’hui certains paquebots de croisière au milieu d’une tempête, suite à une avarie des moteurs se trouvent en grandes difficultés car ne pouvant plus tenir le cap et faire face à la mer risquent de chavirer et sombrer.
Notre film se passe dans les années 1950 à bord d’un transatlantique au départ de New-York. Filmé par un amateur courageux au milieu des flots déchaînés de l’ocean Atlantique. Courageux passagers ! Je remercie vivement Rich TURWALD qui vient de m’indiquer que le film a été tourné à bord du paquebot « MAASDAM » et qu’au départ c’est le paquebot « RYNDAM » que l’on peut appercevoir ! Merci beaucoup !
