LA CONSTRUCTION
Elle débute en Janvier 1931 aux chantiers de Penhoët à St Nazaire sous le nom de T6.
Avec la réalisation de ce nouveau paquebot de la Compagnie Générale Transatlantique, les ingénieurs doivent concevoir un navire plus rapide, qui sera encore plus beau et d’un confort inégalé.
Pour sa réussite, les chantiers confient le dessin révolutionnaire de sa coque au jeune architecte naval Russe Vladimir Yourkevitch qui dessinera trente ans après le « UNITED STATES » .
Plus tard, les essais en bassin démontrent que ce bulbe d’étrave novateur permet une plus grande vitesse et une stabilité accrue.
C’est aussi la démonstration d’une magnifique réussite architecturale navale et technologique.
Malgré des contretemps qui s’accumulent, la Compagnie Générale Transatlantique signe la lettre de commande du futur « NORMANDIE » le 6 avril 1932 pour un prix de 700 millions de francs.
Les travaux de construction peuvent continuer…
Mais les difficultés financières s’accumulent pour la CGT qui doit emprunter massivement à l’état.
En contrepartie de ses emprunts, elle passe sous sa tutelle à partir du 22 juin 1932.
À cette époque, Henri Cangardel est l’administrateur de la compagnie.
Avec beaucoup d’efforts et de persuasion, il tente de valoriser ce que « NORMANDIE » va apporter au rayonnement de la France.
Et c’est ainsi qu’il remonte le moral de ses prêteurs face aux coûts de la construction…
LANCEMENT LE 29 OCTOBRE 1932
C’est devant une foule de 200 000 personnes que le président Albert Lebrun prononce son discours inaugural avec son épouse Marguerite, marraine du navire.
Pendant la traditionnelle Marseillaise, la marraine brise la traditionnelle bouteille de champagne et « NORMANDIE » peut glisser doucement pour rejoindre son élément naturel.
LE FILM : LE LANCEMENT DU PAQUEBOT NORMANDIE
Nous commencons par la diffusion du premier film d’une série de trois appartenant à l’EPPC French Lines & Compagnies.
C’est grâce au don de l’Association French Lines et sa numérisation qu’aujourd’hui qu’il est montré au public avec un mécénat auquel j’ai participé.
Aujourd’hui ces donnations enrichissent les collections et j’encourage les passionnés du monde entier à l’aider.
Ainsi, nous pourrons donner à French Lines les moyens d’assurer la préservation et l’enrichissement du patrimoine historique maritime Français !
